Aucune chance. On peut rêver quand même.

Aucune chance. On peut rêver quand même.

Pas Che Guevara

On vient à peine de remanier qu'il faut se magner  de manier sans mollir les gogos naïfs que nous sommes tous. Jean Castex, non mais franchement ...

On n'a pas fini d'entendre que, bon quand même vous fiez pas aux apparences, vous allez être surpris. En attendant dans les ministères, ça doit effacer les traces, bruler les preuves, graffiter les murs des chio toilettes pour emmerdez les futurs nouveaux. Ce qui, réfléchissez bien n'est pas très futé, s'il n'y a pas de nouveaux. La notion de nouveau étant toute relative, mis à part le sexe, le physique, c'est rarement l'audace, les grandes gueules, Che Guevara n'aurait aucune chance, le choix se porte toujours sur les besogneux, ceux qui ne craignent pas les moustaches (ou pire ?) sur leurs affiches, les caricatures pénibles et les imitations lamentables à une grande heure d'écoute sur TF1. Et là, je sens qu'on est gâtés. 

A défaut de juger, il est urgent d'attendre la suite. Voyons donc ce qui se passe sur les écrans, dans les salles obscures à peine ouvertes, ou de plus en plus souvent chez vous. 

Rediffusée sur France 2, une série qui ravira les amateurs de cinéma italien.

Italien

Pour ceux qui ont lu, vu, ou sont en train de voir la série italienne L'amie prodigieuse sur France 2.

Produit par la RAI et HBO, réalisé par Saveriano Costanzo, l'histoire de Lenù et Lila, est une adaptation du livre d'Elena Ferrante, qui débute dans le Naples des années 50. Un pari difficile, que relève haut la main le réalisateur. Les deux fillettes sont étonnantes, mais la réussite se place surtout dans le choix des images, qui raviront les cinéphiles. Pas seulement un copier collé, mais dans les deux premiers épisodes, les années cinquante renvoient au néorealisme , et sans les citer tous, à Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini, et Le voleur de bicyclette de Vittorio de Sica en 1948. Revoyez la bande annonce du dessus, puis celle du voleur en dessous. Je vous laisse apprécier.

Mamma mia

La Bande dessinée d'Igort, alias Igor Tuveri, devient un film sous sa direction. Les comic books américains ont largement leurs concurrents italiens avec les fumetti, petits formats populaires et bon marché où se côtoient polar, érotisme, western, héros guerriers et tutti quanti.

5 est le numéro parfait . Peppino Lo Cicero est un tueur à gages de la mafia, en retraite. Naples encore et toujours, rues désertes la nuit, où il faut choisir son camp, au risque de se faire flinguer. La Camorra est toute puissante, infiltrant tous les milieux. Le fils de Peppino, bien élevé suit les traces de son père, et se fait tuer. Les vieux vont reprendre du service et faire un véritable massacre. Le passage de la BD au cinéma est bien visible, quand l'ombre du héros se profile dans les ruelles napoltaines, un véritable hommage au film noir, allant parfois jusqu'à la caricature.

Toni Servillo est Peppino Lo Cicero, tueur à gages retraité.
Toni Servillo est Peppino Lo Cicero, tueur à gages retraité.

Toni Servillo est Peppino Lo Cicero, tueur à gages retraité.

London a Napoli

Fin 2019, Pietro Marcello sort son film Martin Eden, adaptation libre et transposée à Naples , encore et encore, du super bouquin de Jack London Martin Eden.

L'acteur est bien à la "hauteur" du héros qu'il interprète, et le changement de décor et le contexte social qui s'y collent, finalement un bon choix. Ah ces italiens...

Martin Eden, tel qu'on ne l'imaginait pas. La magie du cinéma.

Je veux pas aller à l'Hôpital

 

Pour finir, je vous ai concocté un montage de quelques films sur un sujet brulant : l'Hôpital. Si vous espérez y trouver une chambre, un personnel sympa, donc bien payé, c'est plus prudent de voir ces quelques images. Trouver les titres ?

un quizz, sur un monde qui ne fait plus partie de celui d'après.

Retour à l'accueil